L’atmosphère économique en Côte-d’Ivoire devient de plus en plus tendue quant à la circulation des pièces de monnaie et de certains billets de banque.
En effet, certains refusent des pièces qualifiées de “lisses” et autres billets jugés sales ou tachés. Que le numéro de série soit visible ou non, cela n’y change rien.
Il arrive souvent que les vendeuses de poissons frais ne montrent aucun égard aux billets de banque. Elles les prennent les mains mouillés, les froissent, les remettent dans un seau contenant d’autres billets tout aussi mouillés. Les billets s’abîment ainsi peu à peu en perdant leur éclat. Ils finissent donc par devenir rejetés, aussi bien par les refus des clients comme ceux des commerçants.
Un de ses refus fut à l’origine du désagrément de Dame B. Andréa ce mercredi 23 octobre 2019, dans un supermarché à Treichville.
Après avoir présenté plusieurs billets de banque d’une valeur de dix mille Francs dont l’un attire particulièrement l’attention de la caissière. Cette dernière s’absente un court instant et revient avec une autre personne du magasin. Ils signalent à la dame la présence de caractères anormaux sur son billet et en particulier une tache. Désemparée, dame B. reprend son argent et abandonne ses articles au magasin.
Mais cette tâche n’était pas de son ressort et elle ne pouvait rien faire pour changer cette situation. Ajoutons que la monnaie vient à manquer de plus en plus, il est chaque jour plus difficile de faire son marché.(245 mots)