Titulaire d’un BTS en agriculture et ressources animales, la belle Sawadogo Mariam, n’a pu obtenir d’emploi après la validation de son diplôme. Après avoir frappé à plusieurs reprises à des portes, Mariam a fini par retourner ses talons.
Malgré ses 168 centimètres et son beau sourire, Mariam Sawadogo ne dort pas sur son beau physique que lui a offert la nature. Fille de famille prolétaire, elle ne reste pas à rêvasser. Sawadogo Mariam, prend son courage entre deux mains en quête d’un mieux-être. N’ayant pas de grands moyens, elle porte son choix sur la vente de bois de chauffe depuis environ 2 ans, dans la ville d’Azaguié ou nous l’avons rencontré ce 18 avril à 15 h.
Chaque matin, dès 5 heures, débute son parcours de combattante qui s’achève chaque début de soirée à 18 heures. Comme tout débutant, Sanogo Mariam commence par des unités de fagots qu’elle transportait à travers les ruelles d’Azaguié gare. Vu la tâche ardue, elle décide de s’installer à un endroit où les clients pourraient s’orienter. Elle choisit de ce fait, le carrefour d’Azaguié. Cette position va s’avérer payante.
En plus des populations d’Azaguié, les voyageurs comptent désormais parmi ses clients. Mariam voit la demande grandir et augmente son stock. Avec la parfaite entente entre ses fournisseurs et elle, elle finit par obtenir des dépôts ventes. Mariam vend désormais plusieurs dizaines de tas de bois de chauffe.
En à peine quelques mois, Mariam compte dans ses rangs des revendeurs venus d’Abidjan. Ceux-ci viennent en prendre en grandes quantités.
Marian Sawadogo apprécie bien son activité, mais elle ne compte pas y rester, car la marge bénéficiaire est beaucoup trop faible. Elle rachète le tas de fagots à 500 f et le revend à 600 f. À ce prix il lui impossible d’envisager de meilleures perspectives avec le poids des charges.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Azaguié.