Jeune tapissier, c’est dans la ville de N’Douci que Tiémoko Diomandé a appris à fabriquer des fauteuils. Pour pousser un peu plus loin ses connaissances dans son domaine, il est rentré en contact avec son actuel patron, qui lui a ouvert les portes de son atelier à Abobo Avocatier.
Le dimanche 29 novembre 2020, à l’instar des autres jours, l’apprenti remplace son employeur lorsqu’il est absent. Par la même occasion, il fait aussi de la réparation de divans usés pour des particuliers à ses heures libres. En retour, ses clients lui paient des montants dont il se sert pour ses besoins. « Mon patron m’accorde quelques faveurs. S’il n’y a pas de commandes urgentes, et que je n’ai pas d’autres tâches à remplir, il m’autorise à réparer les meubles dans l’arrière-cour de son atelier. Ce que je gagne est à moi. Il est comme un père pour moi », a expliqué Tiémoko qui rêve d’avoir une tapisserie à son nom.
Pour y parvenir, le jeune artisan pense qu’un prêt pourrait l’aider à s’installer. « Je tiens à mon projet, mais il nécessite de l’argent. Les économies que j’ai actuellement sont peu. Un petit coup de main m’aidera à le mettre sur pied », a souhaité le tapissier.
Un sujet de Baudoin Koffi à Abobo, le dimanche 29 novembre 2020.