Plusieurs personnes en Côte d’Ivoire vivent des activités informelles, ces métiers-là qu’on traite souvent de métiers de débrouillards. Même si les acteurs de ce secteur ne gagnent pas des millions, au moins ils sont dans la légalité. Ce 12 avril, nous avons rencontré Soumahoro Soumaïla, cireur de chaussures à Touba. Au quartier Tropaville, il s’est construit un petit hangar qui lui sert de “bureau “. Cela fait près d’une dizaine d’années qu’il exerce ce métier. Il affirme être passé par plusieurs petits métiers et aujourd’hui, il a décidé de faire cette activité : « c’est juste un choix personnel. » Il cire les chaussures au prix de 100 fr à 150 fr l’unité. En fin de journée, il peut rentrer avec au moins 1500 fr à la maison. Le plus important pour lui est de ne pas rester à la maison à ne rien faire. La difficulté majeure à laquelle il fait face dans cette activité est le manque de moyens. Il souhaiterait bien avoir plus de moyens pour faire agrandir son activité. Il souhaite faire agrandir son « bureau » en vue de pouvoir fabriquer et cirer des chaussures en même temps. Il faut dire que ce n’est pas l’ambition qui lui manque. Mais il travaille dur pour atteindre son objectif.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Touba
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