C’est dans la cité des antilopes, précisément au quartier Abattoir 1 que vit Angèle Zae Bosson, une gérante de point de transfert de crédits d’appel de différents opérateurs mobile. Cette activité, Angèle dit la tenir pour ne pas rester oisive, mais surtout, ne pas avoir à tendre la main pour ses besoins.
De ce fait, elle s’est fait confectionner un abri à proximité de l’établissement primaire du quartier, pour se protéger des intempéries. Rencontrée le mardi 06 octobre 2020, elle était à l’œuvre dans sa cabine quand elle a accepté de parler des contours de cette activité. Selon Angèle, cette activité, elle l’a entamée il y a à peine 7 mois. « Le plus dur pour moi a été de réaliser ce projet avec de faibles moyens ; mais aujourd’hui je suis contente de ce que j’ai pu accomplir. », a-t-elle déclaré. À en croire cette jeune femme entrepreneure, ce n’était pas évident vu qu’elle sortait de maternité. « Alors j’ai dû utiliser le peu de force qui me restait, 4mois après la naissance de ma fille, pour me tourner vers cette activité la cabine téléphonique et les produits qui s’y rattachent. », a-t-elle ajouté.

Pour fructifier ses revenus, Angèle propose à sa clientèle, les transferts de crédit d’appel ainsi que la vente de puce téléphoniques. D’ailleurs, elle dit s’en sortir avec un bénéfice compris entre 2500 et 4000 francs CFA par jour. Une somme qui lui permet de subvenir aux besoins de sa petite fille de 11 mois.