En Côte d’Ivoire, ils sont de multiples jeunes ivoiriens et ivoiriennes qui quittent les bancs pour faute de moyens financiers et bien d’autres. Pour ces jeunes dont la plupart sont contraints, se lancer dans une activité économique serait une option. Le constat général présente ainsi de nombreux jeunes qui exerçant cette activité pour leur survie. Ce 19 mai, c’est le jeune vendeur Éric en plein exercice de son activité qui nous rejoint au quartier commerce de Bouaké. Éric abandonne les études dès le CEPE. Après plusieurs petits métiers, il s’est finalement retrouvé dans le commerce de vêtements avec un coup de pouce moral comme financier de la part d’une généreuse personne.
Désormais âgé d’une vingtaine d’années, Éric affirme être dans la vente de vêtements de friperie communément appelés ”yougou yougou” depuis cinq ans. Il s’y est lancé tout d’abord par passion et ensuite vient l’optique de pouvoir survenir à ses besoins premiers. Connu sous le surnom de ”Riki”, le jeune débrouillard peint les réalités de son activité dans cet endroit qui bouillonne quotidiennement de monde. Éric laisse entendre que la vente de friperie comme tout autre métier, en dépit de ses aléas, nourrit efficacement son homme. En effet, il paie la ‘bal’ à 180 000 FCFA avant de venir le casser et chercher le bénéfice sur les premiers choix. Il nous confie qu’il peut vendre jusqu’à 20 T-shirts dont l’unité suscite un prix de 1000 FCFA. Éric peut donc faire un profit de 20 000 FCFA par jour. Riki est un jeune battant et persévérant qui ambitionne d’ouvrir son propre magasin et de donner de la chance à d’autres jeunes de travailler. Cependant, il est confronté à un problème de points de vente avec à la base, la mairie.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Bouaké.