Depuis son inauguration, le 5e pont d’Abidjan occupe le devant de la scène, alimentant les discussions des habitants du pays. D’Abidjan à Dabakala en passant par Bouaké, chacun évoque cet ouvrage qui s’impose comme le sujet incontournable. Destiné à améliorer la fluidité du trafic entre les communes du Plateau, de Cocody et d’Adjamé, le 5e pont s’avère également être un atout considérable pour les piétons. En éliminant l’obstacle de la lagune, il offre un raccourci extraordinaire, transformant les longues attentes aux arrêts de bus et les gares de wôrô et gbakas en de brèves balades.

Ce lundi 21 août, nous avons pu assister à un incessant ballet de personnes dans les voies piétonnes du pont, reliant les deux rives des communes de Cocody et Plateau. Pour les usagers, cette nouvelle liaison représente bien plus qu’un simple moyen de transport ; elle est synonyme de gain de temps et d’économies. Koutouan Aké Éliel, étudiant à l’université de Cocody, témoigne avec enthousiasme de la facilité qu’apporte ce pont à ses déplacements, soulageant les efforts qu’il devait autrefois consentir pour contourner la lagune. Une satisfaction partagée par Kouamé Enock, également étudiant, qui a choisi de marcher en traversant le pont pour rejoindre Cocody.
Bien plus qu’un simple lien pour les véhicules, le Pont Allassane Ouattara a réussi à se positionner comme une alternative de premier choix pour de nombreux piétons. En plus de soulager les frustrations liées au manque de transports, ce nouvel ouvrage offre un souffle d’air frais à une population habituée aux embouteillages incessants et aux tracas de santé qui en découlent. En permettant une circulation fluide et rapide entre les deux rives, le 5e pont se révèle être un atout majeur pour la ville d’Abidjan.

Cet ouvrage s’inscrit comme un symbole de modernité et de progrès, apportant une amélioration significative à la mobilité urbaine et sociale d’Abidjan.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe au Plateau.