Lundi 21 octobre 2019, il est un peu plus de 09 heures. Il est quasi-impossible de circuler dans la zone du Black Market situé dans la commune d’Adjamé derrière l’immeuble le Mirador. Le Black Market littéralement, le marché noir ce haut lieu de commercialisation de marchandises diverses, notamment les téléphones, n’échappe pas à la saison des pluies.
La saison des pluies a des effets bien visibles au Black Market. En effet, les ruelles et même l’intérieur du marché sont jonchés de flaques d’eaux et de boues. Comme si cela ne suffisait pas, les ordures, déposées par ici et par la, achèvent de planter un décor insalubre. Les piétons se déplacent bien des fois à coups de sauts prodigieux pour préserver leurs chaussures ou ne pas se salir. Une chose est sûre, par ces temps qui courent, nul ne sort de ce marché comme il y est entré car malgré toutes les précautions que vous prendrez vous n’échapperez pas à la boue.
La conséquence de tout ceci c’est que de nombreux potentiels clients ont du mal à s’y rendre. Le marché devient un véritable vecteur de maladies telles que la fièvre typhoïde, le paludisme et la dengue dont une épidémie est déclarée dans la ville d’Abidjan.
Au vu de l’importance du Black Market dans le tissu économique de notre pays, il serait bon que des travaux soient entrepris pour lui donner meilleure figure. Des travaux de bitumage ou de pavage du lieu seraient les bienvenus. Pour l’heure, vendeurs et usagers doivent être sensibilisés à la salubrité car au-delà de la saison des pluies il y a l’incivisme des populations qui rendent ce marché insalubre.(276 mots)