La vaste opération de traque des motos sans immatriculations officielles, continue de faire ravage dans la ville d’Abidjan. Si l’on voit de moins en moins de dispositifs imposants de la police nationale sur les routes, elle ne reste pas moins active. À certains endroits, elle ne manque jamais d’être présente. Dans cette opération ce sont quelques milliers d’engins qui ont été saisis et convoyés sur le site d’immatriculation à la préfecture de police. Contraints de se conformer à cette nouvelle disposition, de nombreux propriétaires s’activent pour se mettre en règle malgré l’extrême lenteur du processus. Ce qui n’est pas le cas pour plusieurs autres qui semblent ne pas donner signe de vie.
En effet, des centaines de motos saisies depuis les premières heures du processus sont encore sur le site. Alignées comme à une foire d’exposition, ces motos y sont chaque jour, subissant les affres du soleil et de la pluie. À voir tous ces engins-là depuis des lustres, cela amène à se poser des questions comme celles-ci :
Qui sont les propriétaires de ces motos ? Pourquoi ne viennent-ils pas les cherchées ? Seraient ce des engins volés ?
Autant de questions qui taraudent aussi l’esprit de plusieurs autres personnes. Le constat que nous faisons à ce niveau est que l’on ne peut pas débourser autant d’argent pour un engin et l’abandonner pour un document qui ne coûte que 16500 f. À moins qu’il y ait un cas de force majeure tel qu’un décès.
Nous avons notre petite contribution sur le sujet. Il serait intéressant que la préfecture de police d’Abidjan, fasse un communiqué concernant ces motos abandonnées sur son site en vue de retrouver les propriétaires. Aussi, qu’elle insiste sur les cas de déclarations de vols, afin que ceux qui auraient été victimes puissent venir vérifier si leurs engins figure afin de les récupérés.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Abobo.