La rentrée scolaire a enfin pris son envol depuis le lundi 11 septembre dernier, et partout en Côte d’Ivoire, les parents s’activent pour s’acquitter des différentes formalités nécessaires à la scolarisation de leurs enfants. Cette période annuelle revêt également une signification particulière pour certains commerces, notamment les librairies, qui connaissent une période de forte activité.
Cet après-midi du 12 septembre, notre équipe s’est rendue à Marcory, plus précisément en face de l’ex-cinéma Magic, où l’on trouve l’une des librairies les plus anciennes de la commune. Notre objectif était de prendre le pouls du marché en cette période. Une fois dans cette ruelle, constatons moins d’effervescence que par le passé. Ce marché a perdu une partie de son animation habituelle avec la disparition de plusieurs boutiques, tout en laissant la quinzaine encore présente, nostalgique de l’époque d’antan.
Nous constatons tout de même quelques mouvements qui nous permettent de recueillir des avis de parents d’élèves et des libraires. M. Ouedrago Arouna, libraire, partage son sentiment en indiquant que bien que le marché soit un peu plus lent cette année, il trouve satisfaction dans la visite de quelques clients. Son confrère, Ismaël, partage cet avis et maintient le cap malgré les défis.
Tanoé Yves, un parent d’élève, a également exprimé son point de vue. Il reconnaît que le coût des fournitures scolaires est en hausse, ce qui pèse sur le budget familial. Malgré cela, il considère qu’il a le devoir de remplir ses obligations en tant que parent.
Cette rentrée scolaire est marquée par un contraste palpable. Les pressions économiques croissantes ont un impact négatif sur les parents d’élèves, qui doivent faire face à des coûts en constante augmentation. De même, les libraires, bien que faisant face à un marché plus lent, continuent de faire des profits en se mettant au service de la communauté éducative avec dévouement.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Marcory.