A compter du 1er février 2020, les « Gbakas », mini car de transport urbain ne seront plus autorisés à descendre leurs passagers après le “nouveau goudron” dans la ville de Bingerville.

C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue le 15 janvier 2020 entre les responsables du syndicat des transporteurs monsieur Diané Moussa et les autorités municipales de la première capitale de notre pays.
La rencontre avait pour objectif une série de mesures visant à assainir le secteur du transport dans cette commune.

Dans la pratique, cette décision induit qu’à compter du 1er février 2020, les « gbakas » n’iront plus au-delà du carrefour d’Abatta où ils devront déposer leurs clients qui devront poursuivre le trajet en empruntant les taxis communaux qui desserviront tous les quartiers de la commune. Lesdits taxis seront peints en orange pour bien les distinguer des autres véhicules.

Cette décision même si elle vise à désengorger Bingerville pourrait s’avérer onéreuse pour les populations qui devront payer le « gbaka » et ensuite le taxi communal. Pour le premier magistrat de la ville, il s’agit, en parfaite symbiose avec les syndicats de transporteurs, de relever le défi de la bonne gestion du transport à Bingerville.
Attendons donc le 1er février 2020 pour voir la mise en œuvre de ces décisions et leur impact réel sur le quotidien des bingervillois.(221 mots)