À son domicile du quartier Ancien Gendarmerie d’Anyama, le fidèle musulman Vamara Yéo, n’est pas resté en marge de la célébration de la Tabaski. Le vendredi 31 juillet 2020, jour de l’Aïd-el-kebir, il a immolé un bélier conformément aux recommandations de l’Islam. Mais avant de procéder à ce rituel effectué par plusieurs musulmans, il a pris le soin de laver sa bête pour la rendre agréable aux yeux de son Dieu.
Après son retour de la mosquée où il s’était rendu de bonne heure avec sa famille, le croyant a sacrifié son mouton en suivant les prescriptions du coran. La Tabaski étant une fête de partage, Vamara a réservé de belles parts de sa viande à ses voisins avec lesquels il cohabite. Par cet acte, le musulman tenait à respecter l’un des principes de cette célébration qui est de partager avec les autres. « Notre prophète était lui-même un homme de partage. Il donnait ce qu’il avait à ceux qui n’en avaient pas. Cette célébration est un moment que nous musulmans devons vivre dans la joie avec nos semblables », a soutenu Vamara Yéo, heureux de poser ce geste symbolique.
En plus de cette distribution de viande, lui et sa famille ont invité des amis et des connaissances à un beau festin concocté par ses deux épouses.