Les emplois se faisant de plus en plus rares aujourd’hui, plusieurs jeunes s’orientent dans le secteur informel et s’inventent ainsi des activités que l’on pourrait traiter de “petits métiers”. Parmi ces activités, existe le métier de la calligraphie que beaucoup négligent, mais qui en réalité mérite largement le détour. Camara Mohamed Lamine est un calligraphe de profession dans la ville de Bonoua. Depuis plus d’une dizaine d’années qu’il fait cette activité, il nous parle de ses différentes prestations ce 2 mai. Il nous dit que les prix varient selon le travail demandé. Le plus bas prix est à 5000 FCFA.
Il arrive parfois que le client n’ait pas assez d’argent pour le travail demandé. Alors, il peut essayer de diminuer, mais pas en dessous de 5000 FCFA. Cela lui fait perdre occasionnellement des clients auxquels il n’en veut pas, car ils ne savent pas vraiment ce que renferme ce travail en réalité, les efforts de l’ouvrier. Déjà, l’achat de pinceaux et de pots de peintures à utiliser demandent une bonne somme, à y rajouter la main d’œuvre, 5000 FCFA c’est même très peu. Il faut dire aussi que la créativité n’a pas de prix. Ainsi, avec 5 prestations, il arrive à se retrouver avec 50.000 FCFA de bénéfices.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Bonoua.
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