LA FERRAILLE UN BUSINESS QUI FAIT VIVRE

Le business de la ferraille demande à la fois ingéniosité et patience. Il faut savoir trouver les bons tuyaux au risque de se casser la tête dès les débuts.
Sidibe Moahmed est ferrailleur depuis maintenant 4 ans. Résident la commune d’Attecoubé, ce dernier a pris la peine d’apprendre ce métier aux côtés des personnes un peu plus expérimentées. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être son propre patron. Mais rien n’a vraiment été facile pour Sidibe Moahmed, qui regarde dans le rétroviseur avec beaucoup de fierté.

Aujourd’hui assez expérimenté, Sidibé est à un stade plus évolué du métier. Il ne se contente pas de racheter des pièces usagées et les revendre, il a surtout appris à transformer certains éléments. Sidibe peut dépiécer des carcasses de véhicules qu’il achète à vil prix et faire de bonnes affaires en faisant le reconditionnement de certains éléments. Des moteurs, des freins, des amortisseurs et bien d’autres pièces sont remis en état de fonctionnement et vendues au marché noir.

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Chez les ferrailleurs, tous les métaux ont de la valeur. Ceux qu’ils n’arrivent pas à transformer sont revendus à des particuliers ou à des usines de traitement de métaux. Aujourd’hui marié et père de 2 enfants, Sidibé se dit heureux de ce qu’il a accompli grâce à son activité. En outre, il lance un appel à la population afin que lui et ses confrères ne soient pas vus d’un mauvais œil. Car ils sont des honnêtes gens.

Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Attecoubé.

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