Née d’un père professeur d’arts plastiques, Anne Marilyne Kouakou Yah, a été prise par la passion du dessin très jeune. Ainsi, en regardant son papa peindre, à l’âge de 5 ans, elle a décidé de marcher dans ses pas. Ce désir l’a emmenée à s’inscrire au département des Arts plastiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, suite à l’obtention de son baccalauréat.
Aujourd’hui en licence 2, elle s’exerce à dessiner chaque fois qu’elle en a l’occasion sur l’espace vert situé derrière son département. Le lundi 8 mars 2021, avec ses amis, c’est à cette tâche qu’elle s’adonnait. Son objectif, dessiner avec fidélité un personnage arrêté près d’un arbre. Chose qu’elle a réussi après 10 minutes de concentration. Pour Anne Marilyne, le talent seul ne suffit pas. Il faut surtout du travail. « Il est vrai que pour certains c’est un don. C’est quelque chose d’innée, mais pour une personne qui se donne à fond, elle réussira, même si elle moyenne à la base », a-t-elle confié. Bien qu’elle n’ait jamais participé à des concours de dessin, elle envisage à l’avenir de le faire.
Cela, afin de se frotter aux meilleurs dans sa discipline et avoir une plus grande expérience. Elle soutient que l’art nourrit son homme. Elle encourage donc toute personne désireuse d’embrasser ce métier à ne pas hésiter. Car, dit-elle “quand une personne est passionnée par ce qu’elle fait, il n’y a pas de raison qu’elle ne réussisse pas”.
Propos recueillis par Dembelé Aristide, le lundi 8 mars 2021, à Cocody.