Il est toujours difficile de reprendre le boulot après un long week-end. Surtout après le cumul de la saint-sylvestre et du nouvel an. Après une telle période où tous les excès en termes de consommation alimentaires se sont faits remarquer, il n’est vraiment pas évident de se remettre aussi facilement.
Aujourd’hui lundi 2 janvier, 1er jour de reprise de service de l’année 2023, le manque d’ambiance habituelle se FAIT déjà ressentir dans nos ruelles de quartiers. Nous avons fait une petite incursion dans les rues d’Abidjan, précisément à Yopougon, sur l’autoroute du nord, sur le boulevard Nanguy abrogoua à Adjamé et dans la commune du Plateau, afin de tâter l’atmosphère.
En dehors de l’autoroute du nord toujours abonné aux embouteillages, c’est pratiquement un calme plat un peu partout à Yopougon. On peut apercevoir encore des piles de casiers de boissons qui jonchent certaines rues. Sur la rue Nanguy Abrogoua, la quasi-totalité des commerces sont fermés. Les alentours de la mairie d’Adjamé qui grouillent habituellement du monde sont désertiques. Nous nous orientons dans la cité des affaires au Plateau. C’est le statut-quo. Un silence de cathédrale plane au-dessus de quelques passants que nous apercevons dans les rues. Là-bas, nous prenons quelques impressions.
de M. Boué Fulbert, fonctionnaire, qui réagit en ces termes : “nous sommes venus au service parce que nous aimons notre travail. Ceux qui ne sont pas venus accusent le coup de la fatigue. Ils espéraient un férié qu’ils n’ont pas eu”.
Nous montons ensuite dans un bureau de service public où nous reçoit dame Kouamé Annick. Pour elle, l’amour pour son travail a prévalu. Elle a certes passés de bons moments durant ces jours festifs, mais elle avait l’esprit sur la reprise du service qui est un devoir républicain. Un message édifiant.
Bainguié jean-françois contributeur PepeSoupe au Plateau.