Roger Tamfolo, est étudiant en lettre moderne master 2 et ravail sur la question de la poésie et de la féminité mais a un grand amour pour le slam. « Je suis venu au slam parce que les poésies que j’écris reste dans les livres sans être éditées donc j’ai décidé de mettre ses textes en musique pour permettre à un grand nombre de personnes de connaître le slam. De nos jours, ce n’est pas facile de voir des personnes qui lisent des livres, nous sommes plus sur les réseaux sociaux donc avec la musique cela va captiver l’attention des gens ». Même si c’est un grand amoureux du slam, mais dans la capitale de la paix, il est difficile pour lui de vivre totalement de son art
«Tout début est difficile, on a tâtonné depuis la première année avec nos premiers écrits et nous avons eu des critiques et aujourd’hui ça va. A Bouaké, c’est compliqué à peine nous avons des prestations, c’était juste le transport 5000fr CFA mais maintenant, j’arrive à me surpasser avec des cachets de 50.000 fr CFA mais je reste optimiste qu’avec le travail et le temps tout ira mieux », a-t-il souligné. Toutefois, ces difficultés ne semblent pas ébranler le jeune “slameur” qui rêve grand « Mon projet à moi-même c’est de faire ma première prestation en solo un pari que je dois réussir et aussi créer mon entreprise de formation et coacher les personnes qui veulent bien faire du slam pour mieux partagé mon expérience », a conclu Tamfolo, le lundi 26 juillet 2021, au campus 2 de l’université Alassane Ouattara.
Fidel Oussou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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