Il est 18 heures 30 minutes ce dimanche 12 mai 2019 à Daloa. C’est l’heure de la rupture à Sapia comme partout en Côte d’Ivoire après une journée de privation ramadan oblige.
Comme à l’accoutumée, chaque musulman regagne son domicile pour se restaurer et reprendre des forces. Il en est de même pour monsieur Aboubacar DJEMELE, comptable dans une banque de la ville ; à une variante près. L’homme a l’habitude de rompre son jeûne entouré des siens et d’autres personnes de la communauté musulmane. Ce jour, en plus de ses compagnons habituels, il a invité d’autres voisins non-musulmans. Ainsi, c’est une trentaine de personnes qui se retrouvent dans la cour de monsieur DJEMELE autour de la bouillie de mil et des autres mets très prisés pendant cette période. L’homme nous dit-on n’est pas à un coup d’essai et serait coutumier de ces instants de partage avec des non-musulmans.
Les autres communautés se prêtent bien au jeu en répondant à l’invitation, qui pour boire de la bouillie ou du thé, ou encore manger ces beignets locaux fait à base de haricots appelés sôsôfou en malinké.
Au-delà du partage de repas, ce sont de précieux moments d’échanges entre voisins qui n’ont pas toujours le temps et l’occasion de se rencontrer.
Cet exemple devrait faire école ; il y va de la cohésion dans nos différentes localités.
LES + LUS DE LA SEMAINE
Pensez-vous que les Éléphants remporteront la CAN 2023 ?
NOS ÉMISSIONS TV
RETROUVEZ-NOUS