Deux lames achetées à 25 f CFA l’unité à la boutique du village et le tour est joué. Monsieur Sidibé Lassina peut aller s’occuper de l’hygiène capillaire de ses enfants. Il lui suffit de monter les lames sur son rasoir et de raser les enfants à tour de rôle. Il veille à utiliser une lame par enfant et à ne pas s’en servir deux fois.
Les cheveux des adolescents sont très souvent le nid des poux. Quand on n’y prend pas garde, ils envahissent les habits et peuvent même après se retrouver dans les chevelures des grandes personnes. Si pour certains, il faut laver les cheveux de l’adolescent avec du shampoing pour lui, il s’agit de les couper carrément les cheveux dans le style « coco taillé » ou encore « boule à zéro ».
Monsieur Sidibé Lassina habitant de Maradabissa, localité située dans le centre de la Côte d’Ivoire, explique que ce n’est pas seulement le manque d’argent qui l’incite à couper lui-même les cheveux de ses enfants, mais c’est plutôt parce qu’il veut s’assurer que c’est bien fait et comme il le souhaite.
Pour lui, l’exemple perçu au sein de la famille est vraiment importance. Les enfants observent l’observent et se référant à lui pour comprendre comment et quoi faire quand les cheveux sont sales. Ainsi, les habitudes d’hygiène capillaire et de tout le corps qu’il leur applique marquent une norme importante que les enfants imiteront.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe Dabakala.
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