Depuis L’avènement de l’entreprise Ecoeburnie, sur les bords de la lagune Ebrié, on constate une nette amélioration du traitement des déchets dans la capitale Abidjanaise. Même s’il y a encore beaucoup à faire, on apprécie tout de même ce qui se fait à sa juste valeur. Pour atteindre ce résultat, l’entreprise a dû compter sur la collaboration des précollecteurs d’ordures ménagères. Ces derniers sont ceux qui descendent là où les véhicules d’Ecoeburnie n’y ont pas accès du fait de leurs grandeurs.

À Treichville, la mairie, en collaboration avec toute la chaîne de prestataires, a offert un espace qui sert de décharge pour une meilleure prise en charge des déchets. Situé à la montée du pont Degaulle, entre le commissariat du 22e arrondissement et le stade de Biafra, ce site est pris d’assaut par les vaillants soldats de la salubrité.
Koné Tiemoko Moahmed, précollecteur indépendant depuis 10 ans, en sous-traitance avec la société GI2E, s’ouvre à nous sans grandes difficultés.
Habitant la commune de Treichville, Tiemoko se sent désormais très important dans la société vu tout ce qu’il a accompli au quotidien comme tâche. Avec son tricycle, il parcourt les différents quartiers de la commune en quête d’ordures. De porte en porte, il ressort toutes les ordures des ménages qu’il transporte jusqu’à la décharge. S’il apprécie très bien son travail, Tiemoko trouve néanmoins qu’ils ne sont pas suffisamment bien payés. Comme Tiemoko, nombreux de ses collègues plongés, mains et pieds dans les énormes bacs à ordures, travaillent avec acharnement afin de mériter les fruits de leurs efforts.

Soumahoro Ibrahim, employé chez SAT, entreprise membre du GI2E, est chef secteur, chargé des précollecteurs de la commune de Treichville. Il dit travailler en étroite collaboration avec la structure Ecoeburnie, qui se dépêche sur les lieux une fois que le site est fourni. Grâce à cette chaîne de précollecteurs, le travail est plus aisé pour Ecoeburnie
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Adjamé.