« Avoir une belle forme, c’est n’est pas avoir de grosses fesses. » Dit Coach Fatim le 29 décembre 2021. Mlle Koné Fatim Élodie est coach de sport dans une salle de gym à Bouaké. Son parcours, ses motivations et des conseils à l’endroit de ses sœurs africaines font l’objet de cet article. Coach Fatim a toujours été une amoureuse de sport. Les efforts physiques, la transpiration et les bénéfices sur le mental l’ont convaincu alors qu’elle était encore au primaire. Elle a d’abord fait du handball jusqu’au collège avant de jouer au basket au lycée. La raison de ce changement est qu’elle trouvait le handball “ trop féminin” à son goût. Elle s’intéresse en suite à la gym pour sculpter son corps. Elle se fait aider par un coach et y prend plaisir au point de présenter le concours d’entrée à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) où elle est actuellement étudiante en master 1.
Celle qui ne se voyait pas devenir coach sportif suit aujourd’hui plusieurs personnes dans leur évolution pour devenir de meilleures versions d’elles même. « Avoir une belle forme, ce n’est pas avoir les grosses fesses ou les gros seins.. Mais c’est d’avoir un corps coordonné avec les physiques qu’on a » s’indignait-elle. La coach Fatim soutient que toutes les femmes surtout africaines peuvent avoir les formes qu’elles désirent à condition de le vouloir vraiment parce qu’il y a des exercices adaptés. Elle met aussi en garde contre l’utilisation de produits pour se donner des formes. Ces produits ont toujours des effets secondaires contrairement au sport qui renforce aussi le mental.
Cédric Amani, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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