Dès son bas âge, Salomon Kassoum, démontait les appareils de ses parents par curiosité pour voir ce qui se trouvait à l’intérieur. Cette curiosité a attiré, l’attention de son père, qui le confie à son ami, pour le former en électronique pendant 15 ans à Bouaké. Suite à la crise de 2002, Kassoum se retourne à Danané avec sa famille. Une fois là-bas, il décide de mettre son expérience en pratique, pour réparer les postes-radios et les télévisions. C’est au quartier commerce, derrière l’école Epp commerce qu’a choisit Kassoum pour présenter ses services à la population. Il se lève de son lit à 07 heures, pour se rendre au travail, afin de satisfaire ses clients. Malgré tous ses efforts il est souvent en face de certains clients qui ne payent pas toujours le prix de ses prestations : « ce métier est passionnant mais risqué à cause du comportement, de certains clients qui ne veulent pas payer l’argent après réparation ou d’autres laissent carrément leurs appareils et ils disparaissent dans la nature. » a souligné Salomon. Il prend entre 1 000 francs et 15 000 francs après une prestation.
Malgré les difficultés traversées, Kassoum arrive à nourrir sa famille : « depuis l’avènement des appareils, en provenance de la Chine, les choses ne marchent plus comme avant et nous sommes obligés de faire avec ». A-t-il fait savoir. Avant de nous quitter, notre électricien a dénoncé les nombreuses taxes communales qu’il paye à la mairie et les vols à répétition que connaît son atelier.
Guillaume DEBASSEU, contributeur PepeSoupe à Danané. Le lundi 10 mai 2021.
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GBADAMOUSSI, ÉLECTRONICIEN ET MÉCANICIEN