Quand on souscrit à une assurance, on s’attend à pouvoir compter sur elle en cas de sinistre. Malheureusement, l’expérience vécue par Lucilla Diémé avec SAHAM Assurances (anciennement SANLAM) en est la parfaite illustration du contraire.
En décembre 2018, le véhicule de Lucilla, alors stationné, a été percuté par un autre véhicule. Le constat établi par la police l’a désignée comme la victime, l’assurance adverse étant SONAN Assurances. C’est alors que son calvaire a commencé.
Malgré sa police d’assurance souscrite auprès de SAHAM via Barold Assurances, Lucilla a dû attendre près d’un an avant de recevoir la première réponse de son assureur. Celui-ci lui indiquait que le constat de police comportait des erreurs à corriger, ce qui a encore retardé le processus.
En décembre 2020, nouvelle mauvaise nouvelle : SONAN ne s’engage à rembourser que 75% du sinistre, au lieu des 100% attendus. SAHAM l’informe alors que le litige se poursuit avec l’assurance adverse. Patiemment, Lucilla a attendu, espérant une issue favorable.
Mais deux ans plus tard, en 2022, SAHAM lui annonce que SONAN refuse toujours de couvrir entièrement le sinistre. La question se pose alors : qui va prendre en charge les 25% restants ?
“J’ai souscrit une assurance pour être indemnisée en cas de problème, mais au final, je suis celle qui a dû faire les frais, aussi bien financièrement que psychologiquement”, déplore Lucilla, épuisée par cette épreuve qui a duré 6 longues années.
Ce témoignage illustre les défaillances de certaines compagnies d’assurance qui, au lieu d’être un recours en cas de besoin, deviennent un véritable parcours du combattant pour leurs clients. Une situation inacceptable qui doit interpeller les autorités compétentes.