La voie d’Adjamé mosquée semble être un casse-tête pour les autorités communales. Plusieurs tentatives entreprises pour la remettre en état ont été des échecs cuisants. En saisons sèches comme en saison des pluies, cette voie a de longues périodes où elle reste impraticable. Depuis quelques semaines, le reprofilage qui avait été effectué récemment, a cédé progressivement place à une nouvelle dégradation. Et la pluie qui s’est abattue sur Abidjan le week-end dernier a fini par transformer cette voie en un véritable fleuve artificiel.

Les véhicules ont du mal à y circuler. Les plus costauds telles que les 4×4 et les gros camions avancent prudemment leurs roues sur chaque centimètre de la route. Les charretiers, en plus de mener une vraie bataille contre les lourdes charges qu’ils portent, sont contraints à affronter l’état désastreux de la route. Les piétons quant à eux, se déplacent en file indienne sur de petits espaces afin d’éviter de tomber dans la boue ou d’être éclabousser. Quant à la grande mosquée d’en face, sa devanture ressemble plus à un marécage qu’à tout autre chose. Les dizaines de familles de mendiants aux alentours arrivent tout de même à y trouver leur confort dans ces conditions.

Il est temps qu’une solution réelle soit trouver à cette voie très importante du circuit routier d’Adjamé. Non seulement, elle permet de rallier le boulevard Nanguy Abrogoua en venant d’Attecoubé, mais est surtout cette voie qui mène vers le château d’eau qui alimente une bonne partie de la ville. Une solution urgente s’impose pour le bien de tous.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Adjamé.