Selon notre observation, l’eau est, après l’air, le deuxième élément le plus important que la nature offre à l’homme. Elle est appelée source de vie, car elle est présente dans tout ce qui nous concerne.
À Abidjan, le commerce de l’eau a connu un boom depuis quelques années. Surtout avec L’avènement des conditionnements personnalisés et la vulgarisation de l’eau minérale par la marque “céleste” de la société CIPREM-CI.
Aujourd’hui, on voit un peu partout une multitude d’emballages d’eau vendus à tous les coins de rue et cela attire notre attention sur la qualité de ces eaux. Si la société SOLIBRA, première à vendre de l’eau minérale en sachet sous la marque “Awa“, s’est progressivement retirée du marché c’est bien à cause de cette multitude de marques qui font une concurrence déloyale. Kadi, Moassa, H20, Vitale, Précieuse, Dji, Sali, Aqua, Abobo et bien d’autres ont envahi le marché avec leurs contenus aux goûts multiples. Des goûts avec des sensations très désagréables et de fortes odeurs répugnantes pour nombre de ces marques.
Très souvent, l’on retrouve plusieurs corps étrangers (appelés sous-marins) dans ces eaux. Ces eaux sont vendues par milliers partout dans le Grand Abidjan. Sur les routes, dans les marchés, dans les boutiques, dans les restaurants et même devant les hôpitaux. Ce besoin vital de consommer de l’eau contraint le consommateur à en acheter avec beaucoup de risques de tomber sur un emballage contenant une qualité douteuse. Une situation vraiment inquiétante qui nous invite à interpeller le ministère du Commerce et ses structures de contrôle qualité à réagir.
Aussi, ce problème rentre dans le cadre de santé publique et devrait interpeller plus d’une autorité compétente. Car, à défaut de consommer de l’eau minérale, nous voulons consommer une eau saine. Notre santé en dépend très fortement.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Abobo.
