Ce 21 février, à Oussougoula, un quartier de Mankono, nous avons fait la rencontre de Madame Fatoumata Karamoko, porte-parole des femmes dudit quartier. Elle nous a fait part d’un problème qui mine le quotidien des femmes du quartier. Ce problème, c’est un problème d’approvisionnement en eau. En effet, il n’y a pas de robinet dans le quartier, c’est donc au puits qu’elles vont pour s’approvisionner en eau. Le fait est qu’il n’y a qu’un seul puits, et ce puits est le point d’approvisionnement de trois autres quartiers en plus de Oussougoula. Il y a donc de très longues files d’attente pour pouvoir puiser un peu d’eau à envoyer à la maison. Ces queues sont telles que même quand elles vienent à 4h du matin, il y a des gens avant elles.
Mais hormis cela, les femmes du quartier ont d’autres problèmes avec ce puits. Madame Karamoko nous informe que parfois l’eau diminue de sorte à être inaccessible pour les puisettes. Elles sont donc obligées d’attendre des heures que le niveau de l’eau remonte. Les moins courageuses s’en vont avant. D’autres fois l’eau est très sale. Elles sont ainsi obligées de filtrer celle-ci ou d’attendre que la saleté descende avant de l’utiliser. Au constat de toutes les souffrances que ces femmes vivent au quotidien dans l’unique but d’envoyer de l’eau à leurs domiciles, l’ONG Espoir et Famille a pris le soin de clôturer le puits. Même si ce geste n’est pas la panacée au problème d’eau, il prouve que cette ONG compatit à la douleur de ces braves femmes.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Mankono
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