Quand les banques ne respectent pas leurs engagements envers les clients, cela peut vite tourner au cauchemar. C’est malheureusement l’expérience qu’a vécue Laure Marie Houindo, une cliente de la SGCI, après un retrait de 250 000 FCFA qui a mal tourné.
Le 28 janvier dernier, Laure Marie s’est rendue à un DAB Ecobank de Bel-Air pour effectuer un retrait. Après deux tentatives infructueuses, l’écran a affiché un problème de réseau, mais son compte a finalement été débité de la somme. Le lendemain, elle s’est empressée d’aller voir sa gestionnaire à la SGCI, qui lui a conseillé de déposer une réclamation via le service Yeri, en précisant qu’elle était cliente SGCI.
Le 2 février, Laure Marie a reçu un message de la SGCI l’informant que sa réclamation avait bien été prise en compte et était en cours de traitement. On lui a promis un retour dans les plus brefs délais. Malheureusement, près d’un mois plus tard, le 4 mars, aucune nouvelle n’était encore parvenue à la cliente.
Intriguée, Laure Marie a alors recontacté le service Yeri, qui lui a indiqué qu’il fallait attendre 30 jours ouvrables pour avoir une réponse. Mais le 19 mars, lorsqu’elle a rappelé, on lui a finalement affirmé que ce n’était pas le bon service pour ce type de réclamation.
Excédée, Laure Marie s’est rendue le 20 mars au service contentieux de la SGCI. Là, on lui a dit qu’Ecobank avait confirmé que l’argent avait bien été retiré. Désespérée, elle a alors demandé à ce que la banque consulte les enregistrements vidéo pour prouver son innocence, mais la SGCI lui a répondu qu’elle n’en avait pas le pouvoir.
Renvoyée vers la BCEAO, Laure Marie n’a d’autre choix que de continuer à batailler pour récupérer ses 250 000 FCFA, durement économisés pendant plus de deux ans. Une véritable galère bancaire qui souligne l’importance pour les clients de rester fermes face à de telles mésaventures.