Aboubacar Koné vit au quartier Sokoura, dans la commune de Bouaké.
Il y a 6 ans maintenant, “Abou”, comme l’appellent ses amis abandonne l’école, faute de moyens financiers.
Déscolarisé, il flâne dans les rues de la capitale du Gbekê en faisant parfois, de petits boulots pour avoir gagner quelques piécettes. Las de vagabonder, le jeune homme décide de se trouver un métier qui lui permettra de se prendre en charge.
C’est ainsi qu’en 2016, qu’iil apprend le dépannage de machines à coudre, aux côtés de Mohamed Diaby qui exerce cette activité depuis plusieurs décennies. Il se forme ainsi aux rouages de ce métier.
Concernant son activité, Aboubacar explique ce lundi 21 octobre 2019: “J’ai passé deux ans à me former concrètement auprès de mon patron. Je ne sortais pas, j’étais tout le temps à l’atelier. Mais depuis un an maintenant, il a jugé que j’étais prêt à faire mes preuves. Désormais, je l’accompagne en intervention chez des clients et parfois, quand il est indisponible, c’est à moi qu’il confie la gestion des activités.”
Notons qu’il y a de nombreux couturiers à Bouaké et Aboubacar ne chôme pas. Souvent, il est personnellement sollicité par des clients pour des dépannages et l’argent récolté à ce moment lui revient. Il gagne en moyenne 45.000FCFA chaque mois, ce qui lui permettent de subvenir à ses besoins.
Le jeune homme de 19 ans confie qu’il épargne une grande partie de ses gains, car il envisage de s’installer à son propre compte. “Je vais ouvrir mon propre magasin dans les mois à venir, avec la bénédiction de mon patron”, conclut-il.(272 mots)