La coiffure est un métier qu’on classe dans la série « C ». Cela pour rire des filles qui ayant échoué dans leurs études se sont lancées sans trop de conviction dans l’apprentissage de la couture ou de la coiffure. C’est le cas de KOUADIO Aya Larissa en ce qui concerne les études. Mais pour la conviction il faut compter avec elle. Puisqu’en plus de la conviction, c’est une certitude de revenu pour elle.
Née en 1992 à Port-Bouet, c’est du haut de ses 28 ans aujourd’hui que Larissa peu observer avec sourire le long parcours qu’elle a eu avant de devenir celle chez qui toutes les filles du quartier Koweït de Yopougon veulent se faire belle . Après 2 échecs au baccalauréat, elle décide de se lancer dans la coiffure en 2011.
Notre jeune battante fait ses années d’apprentissage un peu partout et six ans plus tard, avec l’expérience acquise elle décide d’ouvrir son propre salon. Avec ses économies, elle achète le matériel qu’elle étoffe au fil du temps. Ce n’est peut-être pas le grand luxe et la sophistication mais Larissa arrive à satisfaire ses clientes.
Le salon qu’elle tient ne désemplit pas les jours ordinaires comme les jours de fête. C’est «embouteillage » chez elle comme on dit dans le jargon ici. Elle a en moyenne 10 clients ou 15 clients les jours ordinaires. Elle peut atteindre 20 clients et même 25 clients le weekend et les jours de fête. Ses tarifs vont de 500 F cfa à 2500 F CFA en fonction de la prestation. 260 mots