Il se nomme SANOGO Karim. Il est âgé de 30 ans et est de nationalité burkinabé. Son métier, réparateur de vélo.
C’est à Diabo une localité située dans le département de Botro, non loin de Bouaké qu’il exerce son art depuis 2014. Le métier, il l’a appris dans son pays pendant deux ans avant de l’y exercer pleinement. Il a rejoint la Côte d’Ivoire à 25 ans pour exercer son métier et gagner de l’argent.

Les coûts de réparation chez Karim sont à la portée de tous. Ils partent de 200 F CFA à bien plus cher selon la panne et les pièces défectueuses à changer. Les jours ordinaires, Karim dit recevoir au moins cinq clients. Les vendredis, jours de marché, il reçoit bien plus de monde vu que les populations des villages voisins convergent vers Diabo. C’est donc au moins 1.000 F CFA que cet homme marié et père de trois enfants arrive à engranger par jour. Il dit du reste s’occuper de sa famille avec ce revenu et arrive même à envoyer de l’argent à ses parents restés au Burkina.
Karim travaille tous les jours sous son hangar en bordure de route quel que soit le temps qu’il fait. Sans relâche, il cherche son pain quotidien, un exemple de courage et de persévérance.(225 mots)