Le mardi 15 octobre 2019, il est 9 heures dans la commune de Yopougon précisément au quartier Camp Militaire. Dadié Henri Michel, âgé de 33 ans, originaire de Grand-Lahou, s’affaire dans son atelier de fabrication et de réparation de tam-tams.
Tout commence véritablement en 2005, lorsque Dadié Henri Michel, alors au lycée en classe de seconde est contraint de mettre un terme à ses études suite a des problèmes de vue. Il commence alors à apprendre à fabriquer des tam-tams aux côtés de son père, grand batteur et fabricant de tam-tams de son état. Après de longues années d’apprentissage, en 2017, il s’est installé à son propre compte non loin du rond-point Ghandi.
Henri Michel affirme que les débuts ont été très difficiles vu que le domaine est peu connu. A force d’abnégation, il a réussi à se faire connaître et attirer la clientèle. Chez Henri Michel, il y a des tam-tams pour toutes les bourses. Les prix se situent entre 5.000 francs CFA et 50.000 francs CFA selon le format et la qualité de la pièce. Il affirme fabriquer entre 4 à 5 tam-tams par semaine sans compter les cas de réparation.
A ce jour le jeune trentenaire célibataire et père d’un enfant dit n’avoir aucun regret car son métier lui permet de se prendre en charge. Il espère développer activité afin d’accroître ses revenus.(229 mots)