Mahatma Gandhi disait : “il faut savoir servir avec intelligence les fatalités de sa nature”.
Des fatalités, Kouassi Akissi Delphine en a connu. Mais elle n’a jamais baissé les bras face à ces situations. Bien au contraire, elle a toujours su s’y prendre afin de supporter ces situations.
Depuis environ 1 an, Kouassi Akissi Delphine vit l’une des situations les plus difficiles de sa jeune vie. Mère d’un gamin d’environ 5 ans, Akissi Delphine se sent éprouvée par cet énième problème qui s’abat sur elle malgré la face qu’elle relève en présence de personnes étrangères.
En effet, son mari, ex-agent d’une entreprise chinoise installée dans le village, a perdu définitivement la vue à cause du travail qu’il faisait. N’étant pas employé encore moins assuré, le mari de Delphine ne profitera donc pas des avantages socioprofessionnels.
Face à cet énième fatalité, Kouassi Akissi Delphine, se retrouve à supporter seule les charges du foyer. Sans moyens, elle ne peut entreprendre grand-chose. Mais cette jeune dame courageuse va avec seulement 3 000 f, montée son petit restaurant.
Akissi Delphine, profite d’un hangar déjà construit comme espace. Avec une petite marmite de 2 kg de riz et une autre pour la sauce, elle se reconvertit à la restauration depuis le mois de janvier. Les quelques travailleurs de la zone dont certains ex-collègues de son mari sont la cible. À 100 f la portion de riz ou de 300 f à 500 f le plat, sont les prix affichés D’Akissi Delphine.
Après un peu plus de 3 mois d’activité, Akissi a pu augmenter son fond de commerce à 5 000 f et a intégré la vente de Bandji. Grâce à sa petite marmite, Akissi Delphine arrive à subvenir aux charges du foyer. Malgré son courage, cette jeune mère lance un SOS pour son fils qu’elle espère scolariser à la rentrée prochaine.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Anyama.