Dans le langage courant ivoirien, pour faire des plaisanteries, on emploi l’expression « série C », dans le but de designer celles qui ont abandonnés l’école ou qui ont été rejeté du système scolaire et qui décident de faire la coiffure ou la couture. Pour certaine c’est par dépit et tandis que pour d’autre c’est une aubaine pour exprimer leur vocation.
Prisca DIOMANDE n’a que 17 ans, elle est sortie du système scolaire assez tôt par manque de moyens. Pour ne pas rester oisive elle va s’adonner à la coiffure. C’est un don qu’elle a car le témoignage fuse de partout disant que sa main «ne fait pas mal » ; expression pour dire qu’elle coiffe bien.
Interrogé sur cette capacité et l’aisance avec laquelle elle traite les cheveux de celles qui les lui confie là-bas dans son quartier de Bel-Air dans la commune de Yopougon, elle rétorque en disant que cela est venu alors qu’elle voyait sa mère tresser très tôt, elle à commencer à tresser ses poupées et ses amies.
En attendant d’avoir les moyens et d’intégrer une école de formation en couture, sa mère l’incite à devenir apprentie dans le salon d’une dame. En quelques temps, avec la confiance qui s’instaure, la dame lui confie la gestion du salon. Son ambition est d’ouvrir son propre salon et prendre son envole dans le monde de la mode. ( 239 mots)