Il y a une multitude de petites activités économique qui n’intéressent pas grand monde du fait qu’elles sont salissantes ou qu’elles demandent trop d’efforts physiques. Mais les gens dans ce domaine ne s’en plaignent pas au vu des bénéfices qu’ils font. Notre interviewée de ce 19 mars s’appelle Fanny Celigbè. C’est une habitante de la ville d’Odiéné, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Vendeuse ambulante de mangue, elle nous dit ne pas être d’avis avec les femmes qui refusent les maris sans emploi. À en croire ses mots, la femme se doit de supporter son homme tout en mettant les problèmes financiers de celui-ci de côté.

Cependant, elle laisse entendre qu’elle est dans le commerce depuis 25 ans au regard de la situation de son mari. Son mari est sans emploi. Elle se bat donc à travers des activités comme là de vente de mangue, de fagot ou de noix de cajou. Madame Fanny préfère se promener pour vendre, car elle s’en sort mieux et comme dit-elle : << lorsqu’on s’assoit, ça marche, mais c’est lent>>. Pour des produits qu’elle vend 3 à 50 FR, elle peut gagner une somme de 4000 FR, 3000 FR et même 5000 FR par jour. C’est alors une activité qui lui permet d’avoir de quoi nourrir sa petite famille.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Odiéné
Lire aussi ⬇️
DES ”BALLADES” AVEC LES MANGUES