Monsieur Yaya Coulibaly est un ivoirien âgé d’une trentaine d’années. Il réside dans la commune d’Attecoubé. Mais c’est dans la commune voisine d’Adjamé, au quartier Williansville, qu’il a d’établir son commerce. Monsieur Coulibaly exerce dans la vente de chaussures par terre.
Son lieu de vente se situe entre le Carrefour Williansville et le Carrefour 2 Plateaux sur la voie menant à Abobo. C’est là qu’il étend son sac de séchage pour disposer ses marchandises destinées à la vente.Monsieur Coulibaly dit que la vente de chaussures par terre est son second « job » ou son boulot de jour. De plus, c’est volontairement qu’il a choisi cet endroit et non les étals du marché. Il s’agit d’un point de passage pour des centaines de personnes en partance soit pour Abobo, soit pour les gares de taxis intercommunaux d’Agban ou de Woro-Woros des 2 Plateaux.
Sa particularité, c’est qu’il ne commercialise que des chaussures pour femmes. Il vend aussi bien des chaussures neuves que des chaussures de seconde ou de troisième main. Monsieur Coulibaly s’approvisionne au grand marché d’Adjamé auprès de semi-grossistes. Il vend du lundi au samedi de 15 heures à 21 heures. Ses prix varient entre 1 500 F CFA et 9 000 F CFA, selon les clients mais aussi selon qu’il s’agit d’une nouvelle chaussure ou d’une chaussure de seconde main. Il dispose d’un dépôt chez une connaissance dans le sous-quartier.
Monsieur Coulibaly doit faire face à une rude concurrence dans ce secteur géographique. Malgré tout, il ne se plaint pas de cette activité additionnelle de revenus qui lui permet de colmater des brèches. ( 279 mots)