Suite aux évènements douloureux qu’à connu la côte d’ivoire en 2002. Certaines zones du pays, ont subi les affres de la guerre, suscitant ainsi un impact sur leurs économies et leurs systèmes éducatifs, obligeant d’autres élèves de cette zone a laissé les bancs pour s’adonner à d’autres activités. C’est le cas de monsieur Landry Meango, que nous avons rencontré ce mardi 06 avril 2002, à son service sis à Blessaleu non loin du dépôt de boissons de madame Glao. N’ayant pas l’idée d’embrasser la carrière de la photographie, le jeune a vu son avenir scolaire prendre un coup en 2002 du fait de la crise. Ainsi pour ne pas rester dans l’oisiveté, son oncle lui donne un appareil photo analogique d’une valeur de 4 000 francs, pour se former durant 3ans, sur le tas auprès de certains photographes professionnels à Danané. Finir la formation, Landry Messan se lance alors dans l’aventure de la photographie. « mon début, n’était pas facile, parce que je n’avais pas d’endroit fixe pour m’installer. J’étais toujours obligé de mon promener, à pied avec mon appareil dans tout les quartiers à la recherche des manifestations » a t’il expliqué. Avant de nous situer, sur la tarification de ses prestations qui varient entre 500 francs et 15 000 francs en fonction des formats de photos et son heure de travail qui est compris entre 8 heures et 20 heures, les jours ordinaires et 2 heures du matin, les weekends.

Grâce aux fonds octroyés, à la jeunesse dans le cadre du projet emploi jeune, en 2017 le jeune photographe dit être heureux, parce qu’il gagne bien sa vie et à cause des matériels de dernière génération qu’il a pu avoir pour défier toute concurrence. Malgré toutes ses avantages, Landry Messan a souligné certaines difficultés dû à l’apparition des téléphones Android qui empêchent certains clients à venir vers eux pour les prises de photos.
Guillaume Debasseu contributeur PepeSoupe à Danané.
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