L’attiéke est un plat local qu’on mange à toute heure. On en trouve aujourd’hui dans toutes les communautés, dans toutes les villes et tous les hameaux de la Côte d’Ivoire. C’est un commerce détenu en grande majorité par les femmes. Elles sont à 90 % au début et à la fin de la chaine.
Louise GNONSSIKAN a fait de la vente d’attieké, son business. Voici presque deux ans qu’elle est installé sur le trottoir, non loin des bureaux de la poste nationale, au centre-ville de Daloa. Deux bâches en forme de chapiteau, des chaises en plastique et des tables basses pour recevoir les clients. Sa cuisine est installée dans la rue. Tout est propre et bien entretenu. C’est son « attiekedrome ». Elle commence à travailler un peu avant 7 h du matin, elle termine aux environs de 18h30. C’est cas ce Lundi 14 octobre 2019.
Louise est célibataire et mère de deux enfants. Ses enfants sont une source de motivation dans tout ce qu’elle entreprend. Elle veut leur offrir la possibilité de faire de bonnes études. Elle investit notamment une partie de ce qu’elle gagne dans leur éducation. Avant de vendre l’attiéké, Louise a été vendeuse à la criée.
La vente de l’attieké accompagné de poissons frits lui rapporte entre 8000Fcfa et 15000fcfa par jour. Louise travaille cinq jours sur sept. Elle se repose les dimanches et les lundis. ( 256 mots)