A l’instar de toutes les villes de la Côte d’Ivoire, à Bouaké le poisson fumé est très prisé par les populations. Ainsi des braves dames sont toujours à la tâche pour approvisionner les marchés. Il en est ainsi des femmes de Bouaké notamment au quartier Koko à Peyton.
A quelques mètres du site où les dames fument le poisson, il est aisé de voir une fumée opaque qui couvre l’endroit. L’odeur de la fumée mêlée, celle du poisson et du dépotoir voisin achèvent de planter le décor insolite.

Des femmes s’affairent sous des hangars autour de fûts posés sur des feux de bois qui servent à fumer toutes sortes de poissons. L’air est suffoquant pour les non-habitués. Le dépotoir voisin ne semble pas gêner les dames. Interrogés sur les conditions d’hygiène douteuse avec la présence du dépotoir pour un produit de si grande consommation, elles restent silencieuses.
Une cliente qui requiert l’anonymat avoue qu’elle achète ce poisson parce qu’il lui revient moins cher. Elle est consciente des conditions d’hygiène douteuses mais comme elle dit « c’est Dieu qui sauve car il y a longtemps qu’elle mange ça »
Il serait bon que les services compétents jettent un coup d’œil à ce niveau pour éviter de mettre en danger la vie de nombreuses populations qui bien souvent ne savent pas le circuit suivi par le poisson fumé qui se retrouve dans leur assiettes. (245 mots)