Kouamé kouassi Williams n’aurait jamais pensé qu’il serait la coqueluche des jeunes filles et dames de la Rue du marché de Yamoussoukro. Ce matin, lundi 13 janvier 2020, il a fait savoir à notre rédaction qu’il y a deux ans, il était encore assis sur les bancs de L”ISTC, un Institut Supérieur en Technique de Commerce.
Un soir en revenant de l’école, Il lui vient l’idée de monter une affaire pour devenir indépendant. Après maintes réflexions à ce sujet, la vente de chaussures fut décidée, car les filles de sa classe parlaient toujours de nouvelles chaussures à acheter. Il investit ses petites économies dans l’achat d’une dizaine de sandales pour femme et tout commence le 22 juin 2017.
A Abidjan où il continue d’aller à l’école, il est celui qui habille les pieds des filles de son quartier et ça marche. Williams se fait 150 % de bénéfice sur chaque vente. Sa petite affaire s’agrandit, de 10 paires de chaussures il en vend 30 à 50 paires par mois. En année de Brevet de Technicien Supérieur, Kouamé est frappé par un malheur quand il perd son père, le seul soutien financier pour le règlement de sa scolarité.
Kouamé décide de rejoindre sa mère à Yamoussoukro où il continue son commerce sur la rue du marché. Aujourd’hui la chose la plus importante, c’est d’agrandir sa petite affaire et aider sa mère. Peut-être qu’un jour il reprendra son année de BTS, en hommage à son père qui aurait voulu qu’il devienne électronicien.