Mariée et mère de trois enfants, Sali Sidibé s’est engagée dans le commerce de produits vivriers pour aider son époux, au chômage, à subvenir aux charges de la famille. Cependant, face aux difficultés liées à cette activité qu’elle exerce depuis 5 ans, la commerçante pense à se reconvertir dans la vente de vêtements mixtes.
Selon Sali, si cette option est aujourd’hui envisageable, c’est à cause des prix élevés des légumes et autres produits de la terre qu’elle vend au quartier Banco résidentiel de Yopougon. « Parfois, les marchandises manquent et quand on veut s’en procurer auprès des grossistes, les prix sont élevés. Ce qui ne m’arrange pas », a-t-elle avoué ce mercredi 25 novembre 2020, à 11 heures 04 minutes. Dans ces circonstances, Sali a confié qu’elle est obligée d’augmenter de son côté le prix de ses denrées pour pouvoir s’en sortir. Cependant, certains clients y voient de l’abus. Chose à laquelle elle répond en révélant le coût élevé de ses marchandises. En outre, les crédits font partie des facteurs qui poussent Sali Sidibé vers la sortie. « Ça ne m’arrange pas, mais je suis obligée de donner crédit, car nous sommes ensemble au quartier ici. Il y a des moments où quand tu encaisses ton argent, la tension monte entre toi et le client.

Cela diminue mes bénéfices », a-t-elle déclaré. Évoquant le manque de moyens financiers comme raison qui l’a maintient encore dans le vivrier, Sali sollicite des âmes généreuses pour lui venir en aide afin d’ouvrir sa boutique de vêtements.