De son vrai nom Abdoul Karim DIOUF, il préfère le surnom de « Pisco » pour pisteur en communication. Installé au bord de la voie derrière le complexe administratif et commercial de MôFaitai à Yamoussoukro, le jeune homme de 32 ans, marié et père d’une fillette, raconte son aventure, ce vendredi 26 Septembre 2019 : « J’ai commencé par vendre des boissons sucrées que des jeunes gens distribuaient de porte en porte et dans la rue dans leur pousse-pousse de fortune et cela me rapportait assez. Mais une bonne partie de mes bénéfices était captée par trop d’impôts et alors j’ai dû arrêter pour m’investir dans la vente de portables ».
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Pisco se confectionne alors en 2015 un étal et commence par vendre des accessoires comme les chargeurs, les batteries, les écouteurs et quelques téléphones basiques. Très vite il se constitue une bonne clientèle et grâce à un ami qui s’y connait mieux, il trouve comment se ravitailler à moindre coût à Bouaké. Débute alors un rapide développement. La clientèle s’étant accrue et la gamme des portables s’étant améliorée, il décide de passer à une vitesse supérieure. Pour ce faire il va rechercher un meilleur emplacement, car dit-il « mon kiosque doit se trouver sur une route très passante et la rue derrière Mo-Faitai est la mieux indiquée ».
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Sa nouvelle clientèle est plus exigeante et les gens veulent des portables de dernière génération. Pour mieux en vendre, il a trouvé nécessaire de maîtriser leur fonctionnement, et aujourd’hui, il arrive à pister un téléphone égaré ou subtilisé. D’où le sobriquet de Pisco. Il conclut : « Par mois je peux écouler une dizaine de portables et autant d’accessoires qui me rapportent environ un bénéfice de 300.000 F CFA, et je suis fier d’avoir bien choisi ».(295 mots)