Madame Mariam OUATTARA une ivoirienne originaire de Bondoukou, est âgée de 37 ans et habite dans la commune d’Adjamé, au quartier Paillet, en compagnie de son concubin et de sa fille Ami KOUAME, âgée de 23 ans.
Aidée par sa fille, madame Ouattara travail dans le commerce de maïs braisé. C’est à l’entrée du pont reliant Paillet et l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA), qu’elle a choisi d’établir son apatame de vente. Elle travaille de 9H à 19H, tous les jours de ma semaine.
Son équipement de travail se compose d’un fourneau moyen, d’une table et d’un tabouret. Mariam achète, très tôt le matin, son charbon de bois mais surtout son maïs frais au grand marché d’Abobo, situé à 45 minutes en voiture. « Quand le maïs est « couché », les clients n’aiment pas ça » affirme-elle.
Elle achète le tas de cinq épis de maïs à 200 FCFA soit 40 FCFA l’épi, et entre 500 et 800 FCFA le combustible nécessaire pour toute sa journée de vente.Elle vend l’épi de maïs braisé à 100 FCFA. Elle convient que c’est cher payé. Car la saison du maïs frais tire à sa fin.
Sur la recette, elle affirme ceci : « Quand ça marche tu peux braiser vite et beaucoup. Mais quand ça ne marche pas, tu ne peux pas braiser pour garder. Personne ne va prendre ».Madame Ouattara se heurte à des difficultés. La cherté du charbon de bois alimentée par la fin de la période du maïs frais. A cela s’ajoute le coût du transport à savoir 500 FCFA par jour.(264 mots)