Paillet est un tout petit quartier suspendu entre les communes d’Attecoubé et d’Adjamé. Dans cette petite cité paisible se trouve Maman Cécile, une vendeuse d’attiéké au poisson frit et d’alloco. Si Maman Cécile a une longévité de 13 ans dans ces lieux, c’est surtout grâce à la qualité de son piment inégalable.
Chaque jour dès 6h du matin, on peut déjà renifler, à des centaines de mètres, l’odeur des poissons frits dégagée par la vapeur de la poêle. Du matin jusqu’en début de soirée, les clients se bousculent au petit restaurant situé en bordure de rue, qui profite de la fraîcheur naturelle offerte par les cocotiers. Étant situé entre les entrées arrière de l’université Nanguy Abrogoua et de l’hôpital militaire d’Abidjan, Maman Cécile reçoit autant de clients de ces lieux venant se restaurer.
Mais ce qui retient surtout l’attention des clients, c’est le fameux piment de Maman Cécile. Un piment préparé avec soin, qui donne un goût unique à ses plats. Les clients en redemandent souvent et n’hésitent pas à faire la queue pour goûter aux délicieux mets de Maman Cécile. Les recettes de son attiéké et de son alloco sont également très appréciées.
Maman Cécile a commencé son aventure culinaire il y a 13 ans avec seulement un petit banc en bordure de rue. Aujourd’hui, elle dirige un petit restaurant qui attire des clients fidèles et de nombreux nouveaux venus chaque jour.
Le succès de Maman Cécile à l’Attiekédrome du Paillet est une belle illustration de la manière dont la qualité et le goût peuvent faire la différence dans un marché concurrentiel. À travers la qualité de son piment et de ses plats, Maman Cécile a su créer un environnement chaleureux et convivial qui attire des clients fidèles.
Bainguié Jean-François, contributeur à Attecoubeé.