C’est dans la vente de seaux, de bassines et de bouilloires que Djénéba Touré s’est lancée en cherchant à faire une activité commerciale. Pour y arriver, celle qui habite le quartier Ajavon dans la commune de Koumassi s’est associée à un grossiste de ce domaine. Ainsi, selon les termes du ‘’contrat’’ celui-ci lui remet les marchandises qu’elle se charge ensuite d’écouler sur le marché aux prix de 1000 francs CFA pour les seaux et 1500 ou 2000 francs CFA l’unité pour les bassines. Quant aux bouilloires, elle les vend au prix de 500 francs CFA l’unité.
Ses principaux clients, les propriétaires de toilettes publiques et de restaurant lui permettent de faire un bénéfice journalier de 1500 francs CFA. Après les ventes, la jeune fille restitue le capital de son fournisseur avant de prendre de nouvelles commandes.
Si la collaboration entre elle et son mentor se passe bien, il n’en est pas toujours de même avec ses clients. En effet, certaines de ses clientes qui affectionnent les crédits prennent un malin plaisir à lui fixer de faux rendez-vous quand vient l’heure de payer ce qu’elles doivent. En dépit de cette difficulté, Djénéba Touré ne baisse pas les bras. Elle continue de sillonner les quartiers de sa commune pour proposer ses articles à de potentiels clients.
