Diarrassouba Maténin est une jeune dame de 27 ans célibataire et mère de 2 enfants. Après plusieurs tentatives de commerce comme la vente d’arachides et de galettes, elle s’est reconvertie en vendeuse de poisson fumé pour subvenir à ses besoins. Installé depuis maintenant 4 ans à la rue Liberté du quartier Sokoura, Matty comme tout le monde l’appel s’est fait un carnet d’adresses bien garni. Native dudit quartier, elle ne tarde pas à se faire un nom en raison de la diversité de ses aliments. Elle vend en plus du poisson fumé appelé communément « APF », du poulet et de l’attiéké. Dès 10 heures du matin, elle est sur pied pour faire ses provisions. Elle se rend d’abord au grand marché de poulet pour s’en approvisionner ; poulet qui lui est vendu à 3000 fr CFA l’unité.
Ensuite elle se rend chez sa livreuse de poisson pour en prendre. Elle est aidée dans ses tâches par sa nièce Adjaratou. A partir de 20 heures, elle prend place sur sa grande table et les clients affluent de toute part. « C’est mieux de se concentrer sur son commerce que de quémander ou voler » affirme Matty qui malgré quelques difficultés garde la tête froide le vendredi 13 août 2021. Les prix varient de 200fr CFA à 1500 fr CFA pour le poulet et de 200 fr CFA à 700fr CFA pour le poisson fumé. Son commerce lui rapporte entre 25000fr CFA et 35000fr CFA la semaine. Elle vend du lundi au samedi et peut rester jusqu’à 2 heures du matin tout en faisant le bonheur des noctambules. Matty espère ouvrir plus tard une poissonnerie avec ses économies.
Sinwindé Cheick Mohamed, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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