Les petits métiers permettent à plusieurs jeunes ivoiriens de subvenir à leurs besoins. C’est le cas de Mohamed Dembélé, jeune réparateur de sacs à Gagnoa, une ville située dans le centre ouest de la Côte d’Ivoire. Le lundi 27 janvier 2020, nous l’avons rencontré sur son lieu de travail.

Il est 15 heures 30 minutes, Mohamed vient de recevoir un client pour la réparation d’un sac dont il doit remplacer la fermeture. Après un moment d’échanges, un terrain d’entente est trouvé. Le client doit débourser la somme de 1000 francs CFA. Très vite, il se met au travail.
Dix minutes plus tard, le travail est terminé. Cette routine, c’est le quotidien de Mohamed qui exerce ce métier depuis 2004. Interrogé sur ses revenus, il a confié que sa recette journalière est comprise entre 2000 et 5000 francs CFA, soit un revenu mensuel allant de 60.000 à 150.000 francs CFA.

Cet argent lui permet de subvenir à ses besoins quotidiens et aussi de soutenir ses proches, notamment sa mère qui vit à Bouaké. Le prochain défi, selon Mohamed, est de mobiliser des fonds pour se construire un atelier et embaucher des jeunes avec qui il va travailler. (214 mots)