De nombreux ressortissants de la sous-région ouest-africaine viennent en Côte d’Ivoire pour exercer des activités économiques, en vue de se réaliser. C’est le cas de Ramata Kolié. Jeune guinéenne de 21 ans, elle est mère d’une fillette. Depuis 4 ans maintenant, qu’elle est en Côte d’Ivoire, elle exerce dans le commerce d’arachide.
Le vendredi 31 janvier 2020, nous l’avons rencontrée à la Riviera-Palmeraie dans la commune de Cocody. Une cuvette pleine d’arachide sur sa tête, elle sillonne les rues du quartier. Interrogée, elle explique les contours de son commerce en ces termes : « Je prends l’arachide à Adjamé. La boite coûte souvent 400 ou 500 francs CFA. Quand je vends, je gagne 100% de bénéfice ». Quant à son revenu journalier, elle affirme qu’elle gagne entre 5.000 et 7.000 francs CFA. Ce qui correspond à un revenu mensuel compris entre 150 mille et 210 mille francs CFA.
Une manne financière au-dessus du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), fixé à 60 mille francs CFA en Côte d’Ivoire. Pour cette jeune femme, le rêve est grand. Elle ambitionne investir ses bénéfices dans le commerce de vêtements et de produits cosmétiques afin de devenir une grande commerçante de son pays. Aussi, veut-elle construire une maison pour sa famille restée en Guinée. (217 mots).
