Il est autour de 12 heures ce mercredi 15 mai 2019 à Nanan, village situé à la périphérie Sud de Yamoussoukro. Le ciel est nuageux annonçant une pluie imminente. Dans cette atmosphère, une dizaine des femmes s’affairent sous un hangar.
Elles sont occupées à préparer de l’attiéké, ce mets typiquement ivoirien, sorte de couscous de manioc qui se mange en général avec du poisson frit. C’est une petite usine où le travail est fait à la chaine. Tandis que certaines épluchent les tubercules de maniocs, d’autres les broient. Un autre groupe s’affaire pour sortir le produit fini. Ainsi certaines tamisent la farine de manioc et la font cuire à la vapeur dans de gros canaris sur un feu de bois. Le produit prêt à la consommation est empaqueté soit dans des paniers ou en sachets prêts pour le marché.
Ces femmes qui sont ainsi à la tâche quasiment tous les jours de la semaine sont toutes de Nanan et appartiennent au groupement Femmes Dynamiques créé il y a deux ans. Elles se sont regroupées pour aider leurs familles et même toute la communauté avec cette activité génératrice de revenus. Pour madame Yao Brigitte, membre ; le groupement n’a pas de difficulté à écouler son attiéké car poursuit-elle, elles vendent tant dans la ville de Yamoussoukro qu’à l’extérieur. Pour elle, les difficultés sont plutôt d’ordre matériel et logistique. En effet affirme-t-elle, la fabrication de l’attieké est difficile. Cela requiert donc du matériel de qualité qu’elles n’ont pas pour l’heure. Il y’a en outre un manque criant de fonds de commerce consistant et une absence de main-d’œuvre les jeunes filles ne s’intéressant pas trop à l’activité.
Elles ambitionnent de produire en qualité et quantité pour un marché plus vaste
“FEMMES DYNAMIQUES” REVE D’INDUSTRIALISER LA FABRICATION DE L’ATTIEKE
LES + LUS DE LA SEMAINE
Pensez-vous que les Éléphants remporteront la CAN 2023 ?
NOS ÉMISSIONS TV
RETROUVEZ-NOUS