La force de l’économie ivoirienne est un atout qui attire de nombreux ressortissants des pays de la sous-région en terre d’éburnie pour tirer profit dans une quelconque activité. Tel est le cas de Souleymane Djibou, un nigérien âgé d‘une quarantaine d’années.
Depuis l’an 2009 qu’il vit sur les bords de la lagune Ébrié, précisément à Koumassi Sicogi, il a choisi de se lancer dans la vente de garba (mets ivoirien qui contient la semoule de manioc accompagnée de poisson thon frit). De ce fait, tous les jours de 7 heures, il se rend au marché de ce quartier, son lieu de service, où il fait de la propreté de son local, une priorité. Le lundi 22 juin 2020, Solo, comme l’appellent ses clients, révèle que pour des plats qu’il propose à partie de 200 francs, il fait une recette quotidienne comprise entre 5000 et 7000 francs CFA.

Avec la prospérité de ce commerce, il dit être à mesure d’employer certains de ses frères nigériens à qui ils donnent des salaires raisonnables. Pour avoir pu épargner et investir dans son pays d’origine, Souleymane Djibou dit être reconnaissant à cette terre d’accueil de laquelle il a su tirer profit.