Dodo Amina Reine est vendeuse de tomates et d’épices. Elle exerce cette activité depuis 4 mois. Avec 7 enfants à charge et l’évolution du coût de la vie, elle s’est tournée vers la vente de vivriers en plus du commerce de médicaments traditionnels auquel elle s’adonne à mi-temps.
« Je vendais les médicaments par le passé, mais je n’arrivais pas à m’en sortir. Finalement j’ai choisi cette deuxième activité à laquelle je me consacre en ce moment. Toutefois quand celle-ci ne marche pas je retourne à mes médicaments indigénats»
N’ayant pas de ressources suffisantes pour la location d’une place, elle propose ses tomates et ses épices sur un étal installé devant son domicile. La dame de 45 ans s’approvisionne, régulièrement et en petite quantité, au marché de Dimbokro. Malgré tout, elle arrive à faire des bénéfices journaliers qui selon ses dires varient entre 4000 FCFA et 6000 FCFA. Reine affirme néanmoins que La cherté de la vie en Côte d’Ivoire rend le marché difficile. « Le prix du kilo de tomate n’est pas fixe. Il peut arriver qu’on l’achète à un prix abordable et qu’il ne soit plus accessible les jours suivants».

Reine garde la foi en son activité et souhaite plus que tout se louer un magasin qui lui permettra de diversifier ses produits. Pour l’instant elle continue de dépanner les habitants de son quartier avec ses tomates.
Paule Valérie Konan, contributeur PepeSoupe
Dimbokro